EXCLUSIF : Cette enquête prouve que les États-Unis et la France sont au courant de la présence d’al-Qaïda dans la Péninsule Arabique (AQPA) au sein des milices de la « coalition arabe » qu’ils soutiennent au Yémen. Bien que l’on ignore si l’État français est informé des accords secrets entre cette organisation terroriste et ses alliés de la « coalition arabe », il est avéré que le Pentagone ferme les yeux sur le fait que nos partenaires émiratis et saoudiens renforcent AQPA au Yémen, alors que ce réseau a revendiqué l’attentat de janvier 2015 contre Charlie Hebdo. Révélations.
7 janvier 2015. Huit membres de la rédaction de Charlie Hebdo, l’un de leurs invités, deux policiers et un agent de maintenance sont assassinés par deux terroristes islamistes, qui se revendiqueront deux jours plus tard comme des membres d’al-Qaïda dans la Péninsule Arabique (AQPA), une organisation djihadiste basée sur le territoire yéménite. Saïd, l’un des deux frères Kouachi, avait d’ailleurs été formé militairement par ce réseau terroriste au Yémen en 2011.
26 mars 2015. Directement appuyés par les États-Unis, la France et la Grande–Bretagne, l’Arabie saoudite, les Émirats Arabes Unis et un certain nombre de leurs alliés sunnites lancent une intervention militaire au Yémen, qui provoquera les années suivantes une gigantesque crise humanitaire et, comme notre dernière enquête le prouve, le renforcement d’AQPA – soit le réseau terroriste à l’origine de l’attentat contre Charlie Hebdo.
La veille de cette offensive, la porte-parole du Conseil de Sécurité Nationale de la Maison-Blanche annonce que « le Président Obama a autorisé un soutien au niveau de la logistique et du renseignement aux opérations militaires menées par [l’Arabie saoudite, les Émirats et leurs alliés au Yémen,] en appui de [leurs] actions visant à se défendre contre la violence des Houthis » chiites, réputés proches de l’Iran et du Hezbollah libanais. À cette occasion, cette porte-parole affirme que les « États-Unis maintiennent leur surveillance étroite des menaces terroristes qui émanent d’al-Qaïda dans la Péninsule Arabique, et continueront de mener les actions nécessaires pour contrer ces périls imminents et persistants contre [notre pays] et nos citoyens. »
Les objectifs antiterroristes de la Maison-Blanche au Yémen étaient alors clairs, en théorie. Mais en pratique, ont-ils été respectés ?
L’entente officieuse entre nos alliés et le réseau derrière l’attentat de Charlie Hebdo
7 août 2018. L’Associated Press (AP) révèle que les Émirats Arabes Unis ont transféré plusieursmillions de dollars à AQPA et enrôlé des centaines de ses combattants, dans le double objectif de reprendre des zones stratégiques sans combattre et d’amplifier l’efficacité des 35 milices qu’ils soutenaient alors contre les rebelles houthistes, eux-mêmes appuyés par Téhéran. Selon l’AP, depuis 2016, « une coalition militaire soutenue par les États-Unis et dirigée par l’Arabie saoudite [et les Émirats Arabes Unis] n’a cessé de revendiquer plusieurs victoires décisives [contre AQPA], chassant ainsi ces militants d’al-Qaïda de leurs places fortes et détruisant leurs capacités de mener des attentats contre l’Occident. Mais voici ce que ces vainqueurs n’ont pas révélé : la plupart de leurs conquêtes ont eu lieu sans tirer un coup de feu. Cela est dû au fait que cette coalition a noué des accords secrets avec les combattants [d’AQPA depuis le printemps 2016], payant certains d’entre eux pour qu’ils abandonnent d’importantes localités et laissant d’autres djihadistes se retirer avec leurs armes, leur équipement, et [jusqu’à 100 millions de dollars] (…) Des centaines d’autres ont été recrutés pour rejoindre cette même coalition. »
Le Pentagone et ses alliés ignoraient-ils ces accords ? En mars 2016, l’ambassadeur français au Yémen déclara devant la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat être au courant que « les forces gouvernementales » soutenues par nos alliés de la coalition arabe constituaient alors « un “patchwork” de miliciens » incluant des « islamistes » et des « membres d’AQPA ». Il reconnut même les « relations ambiguës » de nos alliés pétromonarchiques vis-à-vis de ce réseau terroriste aux origines de l’attentat contre Charlie Hebdo, affirmant toutefois que les « Émiriens ont (…) une différence majeure avec Riyad : ils ne veulent pas combattre aux côtés d’al-Qaïda. (…) Pour [eux], AQPA est clairement un ennemi. Riyad est plus ambigu à ce sujet (…) Il faut cependant signaler que Riyad n’a jamais frappé les sites occupés par al-Qaïda. La ville d’al-Mukalla, chef-lieu de la province du Hadramaout, occupée depuis plusieurs mois par al-Qaïda, n’a jamais été frappée par la coalition. Pour les Émiriens, c’est inacceptable. » Or, si ces derniers considéraient officiellement AQPA comme un ennemi, al-Mukalla fut évacuée par cette organisation quelques semaines plus tard, en vertu d’un accord secret noué entre cette organisation terroriste et ces mêmes Émirats. À cette occasion, les miliciens d’AQPA auraient emporté jusqu’à 100 millions de dollars volés dans cette ville portuaire, sans que les drones et les chasseurs américains ne frappent leur convoi durant cette évacuation. Dans tous les cas, ces déclarations de l’ambassadeur français au Yémen prouvent :
1) que nos autorités étaient conscientes, en mars 2016, de la présence de l’organisation derrière les attentats de Charlie Hebdo au sein de la « force gouvernementale » soutenue par la coalition de nos alliés saoudiens et émiratis au Yémen – une coalition elle-même appuyée par les États-Unis, la France et la Grande–Bretagne ;
2) qu’elles n’ignoraient pas les « relations ambiguës » des Saoudiens avec AQPA, bien que cette organisation avait revendiqué l’attentat contre Charlie Hebdo l’année précédente, et qu’elle avait formé militairement l’un des deux frères Kouachi en 2011.
3) qu’elles semblaient ignorer les ententes secrètes entre AQPA et les Émirats Arabes Unis. Contacté pour les besoins de cette enquête, le député Sébastien Nadot estime qu’il est « tout à fait possible que l’État français n’en était pas informé. Concernant les circuits d’argent entre les Émirats et AQPA, il y a peu de chance que notre gouvernement en ait eu connaissance. Concernant les recrutements, par la “coalition arabe”, de mercenaires issus de cette organisation terroriste, il y avait probablement des informations de terrain, difficile d’être affirmatif avec certitude. » Les éléments que nous vous dévoilons indiquent qu’au contraire, le Quai d’Orsay et le Sénat était informés de la présence d’AQPA au sein des forces soutenues par nos alliés saoudiens et émiratis, et que nos autorités étaient au courant du trouble jeu de ces derniers vis-à-vis de l’organisation derrière les attentats de Charlie Hebdo – du moins côté saoudien. Ces faits choquants n’ont pas dissuadé les présidences Hollande et Macron de soutenir activement l’Arabie saoudite et les Émirats au Yémen.
Sollicité par notre équipe, un membre important des services secrets français, qui a requis l’anonymat, confirme quant à lui que « nos autorités n’ignorent pas le jeu dangereux de nos alliés du Golfe – soit l’Arabie saoudite et les Émirats –, vis-à-vis d’AQPA au Yémen, mais également sur d’autres théâtres d’opérations avec d’autres groupes de cette nébuleuse islamiste. En effet, rappelons que les “rebelles modérés” soutenus par la France et ses alliés occidentaux en Syrie ont combattu, pendant des années, aux côtés de plusieurs groupes djihadistes, dont le Front al-Nosra lorsque cette organisation et le futur Daech ne faisaient qu’un – c’est-à-dire avant leur séparation du printemps 2013. » Notre interlocuteur ajoute : « N’oublions pas non plus que la France, en particulier le Quai d’Orsay, a longtemps soutenu les Frères Musulmans en Libye à partir de 2011, avant que le ministère de la Défense ne se mette à appuyer le maréchal Haftar pour contrer cette même organisation dès 2014. Or, ce chef de guerre a intégré dans ses rangs des salafistes provenant d’Arabie saoudite, qui ne jurent que par la Charia et qui considèrent que la volonté d’Allah doit s’imposer à tous, y compris aux institutions. Ces différents arrangements sont connus de nos autorités, mais les importants partenariats sécuritaires, économiques et militaires que nous avons noué avec l’Arabie, les Émirats et leurs rivaux qataris nous amènent à fermer les yeux sur ces alliances – et ce au mépris de notre sécurité nationale. »
Selon le chercheur Michael Horton, dont les propos ont été rapportés par l’AP en août 2018, « des éléments de l’armée américaine sont clairement conscients que la majeure partie des actions entreprises par les États-Unis au Yémen aide AQPA, ce qui provoque beaucoup d’inquiétude en interne (…) Néanmoins, le fait de soutenir les Émirats Arabes Unis et le Royaume d’Arabie saoudite contre ce que les États-Unis perçoivent comme l’expansionnisme iranien est prioritaire vis-à-vis du combat contre AQPA, et même vis-à-vis de la stabilisation du Yémen. » Washington, mais également Londres et Paris, sont donc engagées dans deux guerres contradictoires dans ce pays. La première, officielle et revendiquée, consiste à luttercontreAQPA, notamment au moyen de frappes de drones. Mais la seconde, qui n’est pas confirmée par les autorités compétentes, voire démentie par l’État–major français, consiste à soutenir militairement l’effort de guerre de l’Arabie saoudite et des Émirats alors que la coalition dirigée par ces puissances du Golfe au Yémen
2) a recruté des centaines de combattants de ce réseau terroriste pour renforcer ses milices, sachant que les djihadistes d’AQPA sont aguerris et qu’ils constituent donc un atout précieux sur le champ de bataille ;
3) a laissé des factions d’AQPA quitter les zones qu’ils contrôlaient avec leur armement mais, surtout, avec de vastes sommes d’argent. Lorsque l’on réalise qu’en 2016, AQPA a pu librement se retirer de la ville portuaire d’al-Mukalla avec un butin de 100 millions de dollars, l’objectif affiché par les Émirats de « briser » cette organisation semble tout relative.
L’incohérence entre les actions anti-AQPA des puissances occidentales et leur alliance avec les Émirats et l’Arabie saoudite – qui ont comme priorité la défaite des rebelles chiites au Yémen –, a été soulignée par l’AP dans son enquête d’août 2018 : « Ces accords [entre la coalition arabe et AQPA] que nous dévoilons reflètent les intérêts contradictoires sous-tendant les deux guerres qui sont simultanément menées dans cette région du Sud-Ouest de la Péninsule arabique. Dans l’un de ces conflits, les États-Unis travaillent avec leurs alliés arabes – en particulier avec les Émirats Arabes Unis –, dans l’objectif d’éliminer la milice extrémiste connue sous le nom d’al-Qaïda dans la Péninsule Arabique, ou AQPA. Mais leur plus vaste mission consiste à gagner la guerre civile contre les Houthis, qui sont des rebelles chiites soutenus par l’Iran. Et dans ce combat, les militants d’al-Qaïda sont effectivement du même côté que la coalition menée par l’Arabie saoudite [et les Émirats] donc, par extension, dans le même camp que les États-Unis » et leurs alliés occidentaux.
L’obsession anti-iranienne de nos alliés renforce nos ennemis djihadistes
Depuis la sanglante première guerre du Golfe, qui opposa l’Iran et l’Irak entre 1980 et 1988, Washington et Riyad ont pour objectif stratégique commun de contrer l’influence iranienne au Moyen-Orient. Alors qu’Israël soutenaitmilitairement les Iraniens dans ce conflit, ayant comme priorité de le faire durer au détriment des deux camps, l’État hébreu s’est ensuite discrètement rapproché de l’Arabie saoudite dès la seconde guerre du Golfe, par l’entremise du prince Bandar ben Sultan. Notoirement proche de la famille Bush, ce dernier était alors l’ambassadeur saoudien à Washington et un hommeclé dans le dispositif de financement occulte des opérations de la CIA les plus sensibles. Comme l’a rapporté Haaretz.com, « selon différents hommes d’État, anciens hauts-responsables militaires et officiers de renseignement à la retraite, Bandar a eu des contacts [secrets] avec Israël depuis au moins 1990. (…) Ses échanges avec les Israéliens se sont concentrés sur deux sujets : faire avancer le processus de paix entre l’État hébreu, la Syrie et les Palestiniens, et contrer les menaces stratégiques émanant de l’Irak durant les années 1990 et de l’Iran plus récemment ».
Ce dernier objectif amena le prince Bandar à
1) rencontrer le Premier Ministre israélien Ehud Olmert en septembre 2006, à la suite de la défaite de l’État hébreu contre le Hezbollah libanais, qui est un allié majeur de l’Iran dans la région ;
2) concevoir et mettre en œuvre, à partir de 2007, une stratégie clandestine visant à soutenir une constellation de groupes djihadistes sunnites à travers le Moyen-Orient, afin d’y contrer l’influence iranienne – une politique autorisée par Israël et appuyée par le Vice-président Dick Cheney et ses hommes de confiance au sein de l’administration Bush ;
3) soutenir massivement la nébuleuse djihadiste anti-Assad entre 2012 et 2014, y compris d’alimenter la montée en puissance fulgurante de l’« État Islamique » pour contrer l’influence iranienne en Irak, au Liban et en Syrie, ce qu’avait prédit en avril 2011 un ancien adjoint de Dick Cheney, et qui fut admis en juin 2014 par le ministre des Affaires étrangères saoudien Saoud al-Fayçal, selon le Financial Times. D’autres sourcesbieninformées, dont l’ancien directeur du MI6 britannique Richard Dearlove, ont pointé le rôle central de l’Arabie saoudite dans la montée en puissance fulgurante de l’« État Islamique » dans le Nord de l’Irak jusqu’en 2014. Durant cette période, Bandar ben Sultan était à la tête du GIP, les services spéciaux saoudiens. Dans ce cadre, il rencontra son homologue israélien Tamir Pardo à Riyad, contribuant ainsi à renforcer les liens entre Israël et l’Arabie saoudite – les Émirats Arabes Unis s’étant rapprochés parallèlement de l’État hébreu pour contrer l’Iran.
Désormais, nous savons que l’effort de guerre d’Abou Dhabi au Yémen n’a pas seulement été soutenu par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, mais aussi par Israël – essentiellement par le biais de sociétés privées d’armement, de mercenariat et de renseignement. Avec l’Arabie saoudite, ces puissances ont comme obsession de refouler l’influence iranienne au Moyen-Orient, ce qui a justifié leur engagement à différents niveaux dans les guerres de Syrie et du Yémen. Or, comme cet article vient de le démontrer, de telles stratégies ont pour effet concret de renforcer nos ennemis djihadistes, y compris ceux qui ont revendiqué les attentats de Charlie Hebdo puis du 13-Novembre en 2015.
Selon le membre des services secrets français interrogé pour les besoins de cette enquête, « des politiques aussi imprudentes sont perçues comme acceptables si ces réseaux islamistes s’abstiennent de cibler les pays occidentaux. C’est notamment pourquoi l’État français n’a pas réellement tenté de dissuader Lafarge de se maintenir en Syrie entre 2012 et 2014, alors que cette entreprise transférait des fonds à Daech, al-Nosra ou Ahrar al-Sham – qui étaient alors les groupes djihadistes les plus dangereux au Levant. Hélas, les attentats contre Charlie Hebdo l’année suivante n’ont pas empêché nos dirigeants de soutenir matériellement, diplomatiquement et militairement leurs alliés émiratis et saoudiens dans une campagne au Yémen qui a conduit au renforcement d’AQPA. » En résumé, nos gouvernants ne peuvent se revendiquer d’être Charlie tout en étant pétromonarchistes, car leurs alliances avec les puissances du Golfe favorisent les mêmes réseaux djihadistes qui nous haïssent et nous frappent sur notre propre territoire.
Maxime Chaix
Shares
6 Responses to “ EXCLUSIF : Au Yémen, l’Occident soutient les financeurs des terroristes anti-Charlie Hebdo ”
[…] au Yémen, qui provoquera les années suivantes une gigantesque crise humanitaire et, comme notre dernière enquête le prouve, le renforcement d’AQPA – soit le réseau terroriste à l’origine de l’attentat […]
[…] aussi scandaleux. En clair, pour combattre les rebelles houthis, l’Arabie et les Émirats ont soutenu al-Qaïda dans la Péninsule Arabique (AQPA), qui n’est autre que l’organisation ayant […]
[…] gouvernementale soutenue par Riyad et Abou Dhabi. Comme Maxime Chaix l’a rappelé dans une récente enquête, cet appui de nos alliés du Golfe en faveur de ce groupe terroriste, qui a revendiqué les […]
[…] gouvernementale soutenue par Riyad et Abou Dhabi. Comme Maxime Chaix l’a rappelé dans une récente enquête, cet appui de nos alliés du Golfe en faveur de ce groupe terroriste, qui a revendiqué les […]
EXCLUSIF : En 2016, le Quai d'Orsay informe le Sénat que nos alliés appuient les djihadistes anti-Charlie Hebdo au Yémen - Deep-News.media
[…] : Découvrez un extrait de notre enquête exclusive, qui démontre que le Quai d’Orsay, le Sénat français et le Pentagone étaient informés […]
En 2016, le Quai d’Orsay informe le Sénat que nos alliés appuient les djihadistes anti-Charlie Hebdo au Yémen | Groupe Gaulliste Sceaux
[…] au Yémen, qui provoquera les années suivantes une gigantesque crise humanitaire et, comme notre dernière enquête le prouve, le renforcement d’AQPA – soit le réseau terroriste à l’origine de l’attentat […]
EXCLUSIF : En 2016, le Quai d’Orsay informe le Sénat que nos alliés appuient les djihadistes anti-Charlie Hebdo au Yémen - PLANETES360
[…] : Découvrez un extrait de notre enquête, qui démontre que le Quai d’Orsay, le Sénat français et le Pentagone étaient informés depuis […]
L'échec de la politique saoudienne de la France : compromissions et déconvenues - Deep-News.media
[…] aussi scandaleux. En clair, pour combattre les rebelles houthis, l’Arabie et les Émirats ont soutenu al-Qaïda dans la Péninsule Arabique (AQPA), qui n’est autre que l’organisation ayant […]
Le bilan accablant de la guerre des Saoud et de leurs alliés au Yémen - Deep-News.media
[…] gouvernementale soutenue par Riyad et Abou Dhabi. Comme Maxime Chaix l’a rappelé dans une récente enquête, cet appui de nos alliés du Golfe en faveur de ce groupe terroriste, qui a revendiqué les […]
Le bilan accablant de la guerre des Saoud et de leurs alliés au Yémen | Groupe Gaulliste Sceaux
[…] gouvernementale soutenue par Riyad et Abou Dhabi. Comme Maxime Chaix l’a rappelé dans une récente enquête, cet appui de nos alliés du Golfe en faveur de ce groupe terroriste, qui a revendiqué les […]